Triste réalité qui me confond,
je suis bien conscient et donc confus,
et me réconforte
derrière un rap qu’on dit conscient,
mais qu’on a tous ras-le-cul,
entre les crapules que j’insulte,
mes utopies passées
et mon avenir que j’affute,
aigri avec le temps,
je deviens froid et dure,
écris qu’avec le temps,
je devine tous les sales coups de putes,
je ne suis pas le bon pote,
croix de bois, croix de fer,
je crache ce que mes rimes broies
et fini mon verre de schnaps cul-sec,
faut que je clash ce que
ce monde fait de moi,
un anonyme pilleur de ressources
dans un pays riche,
vendeur de grenades et de canifs
à la place du calif,
petit facho suceur de queux
pour le droit des actifs,
j’ai mes racines dans un arbre bien moisi,
ici les politiques tapinent,
et il faudrait que je m’affole
pour la collecte,
alors que c’est la récolte
qui nous importe moi et les collègues,
les infos on s’en branle,
nymphos de la plume et des trois phalanges
En instance de divorce
avec ce monde qui m’entoure,
marié à la Maria,
j’ai la corde au cou,
on aurait pu le parier,
qu’on finisse en paria,
au moins je n’aurai pas loupé,
tous mes mariages.
360 degrés un demi-tour
et j’ai déjà bégère,
sur la mariée,
qui me tient depuis l’acné,
voyant le monde j’arrive
à comprendre les enfoirés d’ACMI,
sans armes dédié à mon art,
malgré les détracteurs,
je reste actif, passif,
moi aussi j’ai mon armée,
chaque concert une manif,
j’avais juste à parler,
un seul geste,
celui que gène par-dit,
je me fou de ce que
tu as donné et de ton dieu,
l’humain est damné,
nom de dieux, j’ai la fois
et le numéro de mes maitres
est sur mon portable,
c’est des tueurs mon Samsung,
une preuve de port d’armes,
parfois je te jure ça me saoul d’être down,
get that, une boulette au shit,
l’économie je laisse ça aux chiffres,
mais je me lasse de l’écolo.,
pollueur/payeur,
mais qu’en est-il de l’Amazonie,
comme un con,
au milieu de cet ama de zonard,
je suis plus proche
d’une guêpe tueuse, mec
qu’une gentille fleur, connard.
En instance de divorce
avec ce monde qui m’entoure,
marié à la Maria,
j’ai la corde au cou,
on aurait pu le parier,
qu’on finisse en paria,
au moins je n’aurai pas loupé,
tous mes mariages.
Ma mémoire porte les séquelles
de mes épousailles,
autant que ma joue celle d’un petit batard,
ce monde coupé de murailles,
couplé d’amourettes,
décuplé le 14.02, je m’offre un Blunt
et un verre de sky,
pour le salut et la lumière
faut se mettre à table,
par romantisme je sors les chandelles,
je lis en braille, j’allie par autisme
mon doigt d’honneur
et mes failles,
c’est fou comme on est bien
dans l’arrière salle,
j’y reste, le décore me plait,
alors je m’allume un couplet,
mal poli, c’est leurs paroles,
que je viens couper,
ma grande gueule, un beat,
un duo de choc,
ensemble le culot nous porte
et si l’envie nous prend,
on se fait une triplette au goulot,
la piquette nous charme,
avant une recharge, je ne suis pas fou,
l’erreur colle à ma peau,
je brule ces pages criant à l’arnaque,
croulant sous les dettes,
quarantenaire croulant,
partenaire d’un
gosse aimant.
credits
from Derniere Phalange,
released May 17, 2023
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