Le sens de ma plume
n’aurait pas de valeurs,
autant que l’amour pour mes proches
n’a pas d’odeur,
il n’y aurait pas assez de milliards
sur cette terre,
pour accorder le bénéfice
à mes paroles et à mes pères,
et merde, mon big édifice est ridicule,
mais aucuns des nôtres
ne l’a prise dans le cul,
j’adule mes proches,
c’est de l’amour propre,
on laisse le calcule à ceux qui t’emmerdent
pour leurs poches,
qui t’emmène dans la Porsch,
il n’y a rien de gratuit,
tu finiras sur YouPorn, rubrique sodome,
c’est ludique et dans la norme,
extras, j’attends la bière, le splif ou la pipe
pour me sentir homme,
défoncé à la vie d’un môme,
dépendant de mes vices, à chaque salaire,
c’est du tétrahydrocannabinol,
je défends mon sens tactile,
mon son une tactique,
prendre mon pied sur un sample,
seul devant ma feuille blanche
mais des millions dans la même danse.
Défoncé à la vie et ses multiples extras,
certains une dérive,
mais mes piliers me maintiennent droit,
quelques valeurs,
beaucoup d’amour au fond du tiroir,
distribué à qui cela revient de droit.
Mon profit se glisse dans mes rimes,
c’est de mes écris que je profite,
je ne sais pas à quoi je me destine,
je prends ce qui vient et j’assume,
dans cette corrida, c’est bien ça un taureau,
un bœuf sans couilles
mené à l’abattoir !? dans ce cortège,
je me voyais gladiateur,
mais je suis plus proche de Linus que de Cortex,
c’est mes arrières que je protège
mais c’est de face que je proteste,
ma vie est belle mais sans extras
elle serait grotesque, je ne veux pas
me battre pour la plus grosse caisse,
Je dois satisfaire mon fois en pleine grossesse,
faut que je rigole mais dans le rap,
c’est ma par sombre qui progresse,
faut que je picole et que je parte
à la chasse de belles fesses,
adepte des plaisirs de le chair,
je choppe au vol ce qui m’est chère,
le plus compliqué c’est l’envole
et savoir ce que l’on recherche,
moi-même perdu je me perche,
un coup de file à un proche,
pour rallumer la mèche et reprendre la marche.
Défoncé à la vie et ses multiples extras,
certains une dérive,
mais mes piliers me maintiennent droit,
Quelques valeurs,
beaucoup d’amour au fond du tiroir,
Distribué à qui cela revient de droit.
Je suis un technicien des molars,
trop rare pour manquer leurs carrières,
je crache sans faire de manière,
j’aimerais vivre dans mon champ,
mais trop de chose m’en empêche,
ce n’est pas mes petites barrières,
qui m’arrêtent, c’est le voltage du sourire
d’un ref qui m’anime, la weed, les cuites, le rap,
ma famille, le ronron de ma chatte câline,
ma caille pour visiter le monde,
de La Paz à St-Gall passant par BDX et Lausanne,
à chaque envole un fix, chacun vole sa fuite,
ma première balle à celui qui viole sa fille,
ma première rime à ma tête de liste,
mon amour à ma tête de lit,
mes racines et mes proches mon plus beau délire,
merci à la vie d’être fertile,
neveux et nièces à la pelle, je respire,
je porte sur mon dos un baluchon
d’espoir pour mon môme,
une cartouche d’encre
dans la main gauche,
la droite pour mes cinq refs
et aussi mes trois phalanges.
credits
from Derniere Phalange,
released May 17, 2023
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